Jeudi 2 juin, une convention a été signée entre la Ville de Seclin et l’Office intercommunal. Son objectif ? Renforcer la collaboration entre les services municipaux et ceux de l’Office afin de détecter et d’accompagner au mieux les personnes pouvant prétendre au Minimum social garanti.
Depuis avril 2021 et le lancement du Minimum social garanti à Seclin – l’une des deux seules villes de la région à l’avoir mis en place – les services municipaux, via le Centre communal d’action sociale, accompagnent les foyers dont les revenus se situent en dessous du seuil de pauvreté grâce à cette aide financière facultative et innovante.
Le Minimum social garanti a pour but d’améliorer le pouvoir de vivre des habitants en grande précarité économique. Un contrat est passé avec le bénéficiaire de cette aide en contrepartie d’un engagement d’accompagnement social personnalisé. L’objectif final étant de lui permettre une insertion ou réinsertion sociale et professionnelle pérenne.
Un filet de sécurité
Depuis la mise en place du Minimum social garanti, neuf dossiers ont été lancés. « Nous sommes confrontés à des publics qui ne connaissent pas forcément leurs droits, constate François-Xavier Cadart, maire de Seclin. En plus des aides débloquées grâce aux Services municipaux, le Minimum social garanti est un filet de sécurité supplémentaire pour accompagner ces personnes. Et nous devons faire en sorte que le dispositif soit le plus visible possible. C’est pour cela que j’ai beaucoup de satisfaction à signer cette convention avec l’Office intercommunal de formation professionnelle. »
Une collaboration systématique entre l’Office et la Ville pour plus de visibilité
Une convention qui vient formaliser la collaboration déjà existante entre les agents du Centre communal d'action sociale de Seclin et ceux de l’Office. Désormais, les agents de l’Office intercommunal vérifieront les critères d’éligibilité au Minimum social garanti d’un adulte accompagné et, le cas échéant, l’orienteront vers le Centre communal d’action social.
Dans l’autre sens, les agents du Centre communal d’action social orienteront vers l’Office intercommunal les personnes en précarité sociale ou professionnelle afin d’établir un contact et d’ouvrir des droits et un accompagnement dans ces domaines. « C’est un travail indispensable aujourd’hui, précise Françoise Dal, présidente de l’Office intercommunal de formation professionnelle. C’est un bel engagement politique et social qui est mené ici à Seclin. »
Pour Marie-Chantal Rachez, adjointe au maire déléguée à l’Action Sociale et à l'Intergénérationnel, « Nous élargissons le dispositif, c’est une très bonne nouvelle. Le Minimum social garanti est récent, mais il se fait connaitre. J’en suis ravie. »