Aboiements incessants d’un chien, radio ou télévision à fond, appareils ménagers anormalement sonores, travaux de bricolage ou de jardinage bruyants, fêtes trépidantes… Tout cela vous dit quelque chose ? Ce sont des troubles de voisinage qui nous empêchent parfois de dormir, de se reposer, ou juste de profiter de notre temps à la maison.
Quel que soit l’origine du bruit -que ce soit de jour comme de nuit- la diplomatie est à privilégier. Cependant, si plusieurs interventions amicables n’ont pas servi à régler le souci, vous pouvez vous rapprocher du conciliateur de justice (voir articles R. 1336-5 et suivants du code de la santé publique). A noter que la loi précise qu'aucun bruit particulier ne doit par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l'homme, dans un lien public et privé.
Copropriété ou maison individuel, les bruits en journée peuvent être qualifiés de troubles de voisinage tant qu’ils sont répétitifs, intensifs ou qu’ils durent dans le temps. Quant aux bruits de nuit, ils peuvent être assimilés à un tapage nocturne. Les deux sont des délits punis dûment par la loi, les amendes pouvant grimper jusqu’à 3.000 euros.
Comment limiter le bruit ?
D’abord, il faut déterminer la cause du bruit pour ensuite réfléchir à une solution. Par exemple, contrôler le volume de la télévision ou de la radio, surtout à partir de 21h, ou porter des écouteurs pour plus de discrétion. Le bricolage et le jardinage sont à éviter durant la matinée et la nuit ; les coups de marteau ne sont pas du tout agréables quand l’on essaie de retrouver le sommeil !
Et si c’est votre chien qui aboie toute la journée, ou toute la nuit ? Ne désespérez pas ! Une bonne éducation permet de gérer et de limiter ces expressions. Une fois vous avez identifié la source de son stress –physique ou psychologique-, vous pouvez prendre rendez-vous auprès du vétérinaire afin d’aider votre animal de compagnie.