« Colo apprenante » : des enfants heu-reux et prêts pour la rentrée !
Pendant le confinement, les enfants étaient obligés de suivre les cours à distance… pour ceux qui en avaient les moyens techniques. Mais plus de sport, plus de copains dans la cour de récréation, plus de vie en collectivité. « Un vrai manque pour la construction et le bien-être de l’enfant », comme en attestent Carole Bourleaux, Responsable du secteur Loisirs éducatifs, et Anaïs De Roeck, Animatrice responsable du Jeun’Espace et Directrice de la toute première « colo apprenante » organisée à Seclin suite à l’appel à projets de l’Etat. Une colo pas comme les autres, puisque les parents prioritaires ne payaient que 30 euros pour deux semaines tout compris, et les autres parents à peine 100 euros. Et si Seclin a été labellisée par l’Etat, c’est parce que « nous avons monté un projet en quelques jours seulement en répondant au cahier des charges de l’Etat : renforcer les apprentissages scolaires par la mise en place d’activités physiques et sportives, favoriser la découverte du milieu montagnard, la faune, la flore… »
« Une vraie école de la vie »
Quelques jours après le retour des 35 enfants de 6 à 13 ans, partis au Reposoir, en Haute-Savoie, du 13 au 27 juillet, Carole et Anaïs dressent le bilan auprès d’Amandine Masset, Adjointe au Parcours éducatif. « Un bilan très positif tant pour les enfants que pour les animateurs », analyse Anaïs. Si la Ville de Seclin a déjà pour habitude de proposer aux enfants des activités de grande qualité, les animateurs ont redoublé d’attention, et pas seulement pour faire respecter les règles sanitaires ! « Les animateurs ont été formés au départ, et nous nous sommes tous adaptés sur place. Par exemple, les enfants ont fabriqué une cabane. Ils ont appris à mesurer le bois, à scier, à construire… », évoque Anaïs.
Tandis que Carole conclut : « la colo est une vraie école de la vie. On sort de chez soi, de son milieu, de sa région, on apprend à vivre en collectivité avec les efforts que cela peut comporter… » Et, finalement, au bout du voyage, le 27 juillet : « absolument tous les enfants étaient heureux à l’arrivée. »