Les « Amazones » ont un peu le « Raid blues » mais se projettent déjà dans une nouvelle aventure !
« Le plus dur pendant le Raid Amazones au Sri Lanka ? Se lever très très tôt – en pleine nuit, en fait – et supporter la chaleur humide alors qu’on fait des efforts physiques tous les matins. »
Laurence, Charlotte, Clémence, Marine, et Capucine, nos 5 Seclinoises de choc, étaient déjà unies comme les doigts de la main avant de partir faire le « Raid Amazones » au Sri Lanka, en mars. Mais en ce matin frisquet d’avril, alors qu’elles viennent d’avaler les kilomètres à vitesse grand V le long du canal de Seclin, on les retrouve rayonnantes… même si elles avouent « on a un peu le « Raid blues », car c’est difficile de reprendre la vie quotidienne après cette aventure exceptionnelle ! »
On les croit aisément : ce n’est pas tous les jours qu’on court, qu’on fait du vélo, ou qu’on pagaie entre les processions d’éléphants, les temples bouddhistes, les stades de cricket, les rizières, la jungle, les plantations de thé… et les écoles où ces demoiselles au grand cœur sont allées déposer des fournitures scolaires aux enfants qui les attendaient les bras ouverts. Sans compter le défi de terminer parmi les meilleures équipes. Pari réussi puisque l’une des équipes a terminé 6e sur 22 et l’autre 28e sur 80.
Déjà l’esprit tourné vers de nouvelles aventures
« Nous ne parlions pas la même langue, mais ça n’a jamais été une barrière. Pendant toute la durée du Raid, nous étions au milieu de la population, et communiquions avec eux… par la danse. Les Sri Lankais sont très gentils, et nous avons fait de très belles rencontres », témoignent les sportives émérites, qui ont aussi profité de l’aventure pour faire des dons aux associations que leurs deux équipes soutiennent en France : le programme de sport santé du CHU de Lille et l’association « Les maux pour le dire » qui vient en aide à l’enfance maltraitée.
Ce qui les a marquées ? « L’ambiance bienveillante », les paysages et les habitants extraordinaires… et les parties de fous-rires qui soudent le groupe à la vie à la mort. Alors, juste le temps de descendre de l’avion, et nos « Amazones » seclinoises sont déjà en train de rêver à d’autres aventures. Dans un autre pays, sous une autre forme… mais ensemble, toujours !