Une nouvelle famille ukrainienne accueillie à Seclin
Une nouvelle famille ukrainienne est arrivée dernièrement à Seclin dans le logement de fonction de l’école Langevin, inoccupé, et qui ne peut pas être mis à la location. Une famille de 6 personnes – le père, la mère, les deux filles et les petits-enfants – sont enfin réunis après avoir dû fuir l’atroce guerre et les villes martyres d’Irpin et Boutcha, malheureusement rendues célèbres par les crimes de guerre, voire les crimes contre l’Humanité perpétrés par la Russie de Poutine.
Après l’horreur, la famille réunie
Après le logement de fonction du restaurant Paul-Durot, après les familles hébergées chez des particuliers, la solidarité s’exprime de nouveau pour Yorgi, Tatiana, Yanina et Alissa, les jumelles, et leurs enfants, Sacha et Arsène. D’abord hébergée à Marcq-en-Baroeul, cette famille a été prise sous son aile par « Templemars SOS Ukraine » et Delphine Reynaert, sa Présidente. « L’objectif était de trouver un logement assez grand pour pouvoir réunir les 6 membres de la famille. Il y en avait justement un à Seclin… », témoignent Delphine Reynaert, mais aussi Laurence Maksymowicz, Présidente de « Seclin SOS Ukraine » et Conseillère municipale, ainsi qu’Hervé Carlier, trésorier et Conseiller délégué, lors de l’accueil officiel avec Monsieur le Maire, François-Xavier Cadart, arrivé avec des petits cadeaux de bienvenue.
Se reconstruire en France et reconstruire l’Ukraine
Yanina et Alissa parlent très bien l’anglais. Il faut dire qu’elles étaient responsables des achats dans une grosse société avant que leurs logements ne soient entièrement détruits dans les bombardements. Aujourd’hui, toute la famille est à l’abri, et Delphine Reynaert leur a trouvé un emploi chez un ami qui possède une blanchisserie à Templemars. Mais les blessures sont immenses… et restent à vif.
« Nous remercions beaucoup les Français et surtout les Seclinois qui nous ont accueillis si chaleureusement », tiennent-elles pourtant à répéter dans un sourire teinté de tristesse et de douceur. Mais le traumatisme est béant, comme les murs de leurs appartements qu’elles aimeraient tant revoir. « Nous ne savons pas combien de temps il faudra pour reconstruire l’Ukraine et nos vies. Cela va être très long », craignent-elle.
En attendant ce moment, les enfants vont à l’école, toute la famille est avide d’apprendre le français avec l’aide de « Seclin SOS Ukraine, et les liens d’amitié franco-ukrainiens se resserrent chaque jour davantage.
L’entraide avec les réfugiés ukrainiens s’engage dans la durée. Cette entraide nécessite des fonds. Les dons à « Seclin SOS Ukraine » sont les bienvenus. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.