Norbert Nicolle : même sourire, même générosité 100 ans après !
Non seulement il n’est pas donné de rencontrer un centenaire tous les jours à Seclin, mais un centenaire si généreux, si agréable, si souriant… et si bien entouré d’une belle et grande famille à son image… c’est tout simplement un bonheur !
C’est ainsi que Marie-Chantal Rachez, Adjointe à l’Action Sociale et à l’Intergénérationnel, qui représentait Monsieur le Maire, a pu rencontrer Norbert Nicolle le jour même de ses 100 ans, le jeudi 21 avril 2022.
Oui, vous avez bien lu : Norbert est né entre les deux guerres mondiales, le 21 avril 1922 à Déville-lès-Rouen ! « Je suis arrivé à Seclin en 1928, à l’âge de 6 ans. Mes parents tenaient un café route de Lille. C’est là qu’ils ont fait construire leur maison et que j’ai grandi », confie Norbert dont la mémoire est impressionnante ! A peine sa belle-fille et ses petits-enfants lui soufflent-ils quelques dates du siècle dernier…
Marchand de charbon toute sa vie
Avoir 20 ans en pleine Seconde Guerre Mondiale n’est évidemment pas une sinécure… Mais Norbert conserve son regard malicieux quand il se remémore : « je devais partir travailler en Allemagne, mais je n’ai pas pris le train et personne ne m’a jamais rattrapé. » Pour autant, Norbert a toujours travaillé très dur, à la mine pendant la guerre, puis toute sa vie en tant que marchand de charbon. En 1968, il crée sa propre entreprise à Fretin, où il travaillera jusqu’à l’âge de 65 ans… « et même jusqu’à 70 ans avec son fils, à porter de lourds sacs de charbon », souligne son petit-fils, admiratif face à ce « super papy si généreux » et si courageux !
« Le plus grand bonheur, être entouré de la famille »
La gentillesse et la vitalité de Norbert lui ont aussi permis d’avoir une vie familiale heureuse et bien remplie. Il s’est marié une première fois avec Reine Defrance, de Pernes-en-Artois, qu’il a rencontrée dans le train. C’était la guerre… et Reine rapportait quelques victuailles de la campagne. Malheureusement Reine attrape la tuberculose à seulement 26 ans avec trois enfants en bas âge, Danièle, Solange, et Norbert. « Le plus grand malheur de ma vie aura été de perdre mon épouse », confie Norbert. Il s’est ensuite remarié avec Marie Gosselin, d’Avelin, avec qui il a eu son dernier fils, Guy.
Et si l’on demande à Norbert quelle est sa plus grande joie dans la vie, la réponse fuse : « être entouré de toute ma famille ! » Une bien belle famille qui compte 5 générations et qui a fêté dignement le centième anniversaire de son « super papy », fan du LOSC depuis 1945 et qui boit son bol de soupe tous les matins au petit-déjeuner !
