Saviez-vous que les abeilles et autres insectes pollinisateurs contribuent à nourrir la planète ? En effet, 90% des fruits et légumes en dépendent pour exister. Grâce aux explications avisées de Samuel Ferry, responsable pour la commune des espaces verts et du cadre de vie, et Nicolas Vanvincq, chargé pour la ville de l’Agenda 21, une visite du rucher municipal le 5 juin a permis d’en apprendre plus sur les abeilles domestiques.
Les deux apiculteurs amateurs s’occupent du rucher municipal depuis sa création il y a 6 ans. Une dizaine de ruches, situées près du parc de la Ramie. Neuf Seclinois, apiculteurs amateurs formés, prennent également soin des colonies, moyennant cotisation.
« Les abeilles domestiques vivent en essaims et produisent du miel pour se nourrir. Et l’homme a appris comment leur faire produire davantage de ce précieux nectar pour le récolter. », explique Samuel Ferry. Une ruche accueille de 20.000 à 80.000 abeilles selon la saison ».
Une reine, des ouvrières et quelques mâles
La reine assure la cohésion de l'essaim, grâce à ses phéromones, et pond jusqu'à 2000 oeufs par jour. Elle vit de 3 à 5 ans. La reine est exclusivement nourrie à la gelée royale fabriquée par la ruche. Elle éclot au bout de 18 jours tandis que l'abeille ouvrière naît au bout de 21 jours avec une espérance de vie de 40 jours selon la saison. Les mâles, en forte minorité, sont destinés uniquement à la reproduction. L'abeille ouvrière est d'abord nettoyeuse, puis nourrice, bâtisseuse, gardienne, et enfin butineuse.
Les moines ont créé les ruches que nous connaissons aujourd’hui
Ce sont des moines qui ont créé les ruches à compartiments que nous connaissons aujourd'hui. Grâce à une fine observation, ils ont mis au point ce système pour que les abeilles produisent davantage de miel que nécessaire pour la vie de la ruche. On parle ainsi de ruche Dadant et de ruche Warré, les plus utilisées, qui portent le nom de deux de ces moines. Pour la production de miel destinée à l'homme, les apiculteurs ajoutent à la ruche un compartiment supplémentaire appelé hausse. Ce qui nous permet ensuite de pouvoir déguster ce précieux nectar.
L’apiculteur en retour protège, élève et préserve les abeilles domestiques qui butinent et pollinisent les végétaux dans un rayon de 3 kilomètres autour des ruches. Un échange de bons procédés qui contribue à la biodiversité.