11 novembre : hommage de première nécessité !
Pas de défilé, pas d’orchestre, pas d’enfants sur la scène de la salle des fêtes ce mercredi 11 novembre, pour les 102 ans de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale… Mais un hommage aux morts, aux « gueules cassées », aux familles endeuillées, et une exhortation à la Paix toujours plus nécessaire, envers et contre le virus !
C’est ainsi que le 11 novembre 2020 à 11h, le maire, François-Xavier Cadart, le conseiller délégué aux Seniors et Affaires Patriotiques, Roger Mille, ainsi que les présidents des associations patriotiques et d’Anciens Combattants A.C.P.G, U.N.C-A.F.N, A.G.M.G, Souvenir Français, se sont retrouvés dans le respect des règles sanitaires autour du Monument aux Morts de la rue Abbé-Bonpain. Un Monument inauguré en mai 1923 « en présence du Ministre de la Justice de l’époque (…) et qui rend hommage aux 218 Seclinois tués lors de la Première Guerre Mondiale inscrits sur trois faces de l’édifice », comme l’a précisé le maire dans son allocution, après que Roger Mille a lu le message de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants. A propos du Monument aux Morts, un projet est déjà bien avancé : « la rénovation du soldat en bronze, en l’état depuis 1923 », ainsi que le nettoyage du coq en pierre, indique Roger Mille.
« la Paix n’est pas une idée du passé » !
François-Xavier Cadart a également rappelé que « 65 millions de soldats » ont été embarqués dans cette « Grande Guerre » qui fit « 10 millions de morts dont beaucoup de civils et 20 millions de blessés ». Cette Première Guerre Mondiale fut le reflet d’un XXe siècle « marqué à la fois par les barbaries idéologiques et par le progrès » à l’instar de la création de « l’Union Européenne, institution fondée par le droit et non par la force ». Une Union Européenne en danger aujourd’hui, et qu’il faut sauvegarder. « Je suis convaincu que la Paix n’est pas une idée du passé », a conclu le maire, soulignant notre « devoir de transmission de la Paix » à titre individuel et collectif, ainsi que la nécessaire « vigilance face aux totalitarismes et sectarismes ».
