Des étudiants paysagistes réinventent Seclin
C'est une belle aventure intellectuelle et de terrain qui se termine en ce mois de juin 2022. A l'initiative de la Ville de Seclin, et notamment d'Olivier Lemaître, Adjoint à l'Urbanisme, sur une suggestion du Conseil des Sages (des personnalités ressource de notre ville), un « atelier public de paysage » s'est déroulé de février à juin grâce au concours de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture et de Paysage de Villeneuve-d'Ascq, en partenariat avec la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (D.D.T.M – Préfecture).
Huit étudiants de Master 1 et 2 en paysage, ont planché sur « l'urbanisme aux franges de la MEL avec pour exemple Seclin, et la préservation de la ressource en eau », explique la paysagiste Caroline Bigot, enseignante. Seclin est en effet « ville gardienne de l'eau » de la MEL, et l'eau structure à la fois notre Histoire, notre patrimoine naturel, et notre patrimoine bâti.
Partant du principe qu'il ne faut pas opposer espace agricole et espace urbain, mais qu'il faut au contraire « recoudre les tissus abîmés » et recréer une continuité en suivant le parcours de l'eau si importante à Seclin, les étudiants ont « d'abord fait un diagnostic commun de l'existant avant de créer 8 projets différents et complémentaires » pour dessiner un avenir désirable du territoire. Une sorte de projection vers ce que Seclin pourrait présenter comme visage-paysage demain, notamment à ses entrées de ville, qui représentent les « franges » de Seclin.
Les 8 projets des étudiants paysagistes
Caroline Bigot détaille les 8 projets : « un travail avec des croquis a été mené sur le cours d'eau de la Naviette, qui prend sa source dans la forêt de Phalempin pour se jeter dans la Deûle en passant par Seclin et ses jardins potagers. D'autres sur l'archéologie des marais avec le service Archéologique de la Ville, ou encore sur les traces de la mémoire industrielle, sur le monticule du Fort, sur la manière de relier la forêt de Phalempin à la Deûle, sur les liens paysagers entre Seclin et Gondecourt et Seclin et Houplin-Ancoisne. »
Ces projets révèlent les atouts conjugués de la ville : l'eau, l'agriculture, le grand
potentiel touristique, la ville jardinée, la qualité résidentielle, les possibilités d'itinéraires pour des déplacements doux et de promenade, etc...
Ces 8 projets seront transcrits dans un journal, financé par Seclin et la D.D.T.M, et enrichiront la réflexion des élus ainsi que du groupe de travail, afin de prendre des décisions sur le visage d'avenir de Seclin, en lien avec ses communes voisines.
